Le déchet

1020 mots 5 pages
C'était vendredi soir, encore une journée de dure labeur s'était achevée. Comme tous les vendredi soir, Marta et moi étions paisiblement allongés sur le canapé, enlacés comme deux amours nouveaux. Je dis bien comme, car ça faisait bientôt 15 ans que nous étions mariés. Nos deux enfants, Martine et Adrien dormaient.
Je me sentais bien. J'écoutais le tic-tac régulier de la grande pendule qui surplombait notre salon, ainsi que l'agréable bruissement que faisait le bois brûlant dans la cheminée. Cette dernière jetait une agréable lueur dorée sur les meubles de la pièce. De temps à autre, je chuchotais quelques mots doux à l'oreille de Marta, qui m'écoutait avec attention. Cette ambiance était tellement agréable que je finis par m'endormir tranquillement.
Mais je fus brusquement réveillé lorsque la pendule sonna minuit. Marta était allée se coucher et je me retrouvais à présent seul dans le salon qui me semblait dès lors immense car plus aucune lumière ne l'éclairait.
Je me souvins alors d'un détail important. J'avais oublié de sortir les poubelles. Je me précipitai alors vers mes chaussures, mis ma veste ainsi qu'un bonnet, car il faisait très froid en cette période d'hiver.
Je suivais maintenant le long corridor menant à la porte d'entrée tout en tâtant les murs pour éviter toute chute dut à l'obscurité. Je me dirigeais vivement vers la rue tout en ayant pris soin d'attraper au passage la poubelle. Je la posai, puis je m'arrêtai un instant sur la route.
Tous les lampadaires étaient éteints et un épais brouillard m'enveloppait. Je pouvais à peine distinguer mes pieds. Mais je restais là, immobile au milieu de la chaussée. On entendait au loin le croassement d'un corbeau.
Mais tout à coup, je vis comme deux gros yeux lumineux. Ils avançaient vers moi. Et en un éclair de temps, ils se trouvèrent à côté de moi. Le choc fut inévitable. Je fus projeté dans les aires et je me fracassai contre les poubelles. Je relevai la tête et c’est alors que je la vis ; celle

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