Le droit au moyen age
Dans l’histoire du droit on peut distinguer deux réalisations complètement différentes : - le droit catholique qui est le droit de l’église - les interprètes médiévaux du droit romain.
I. Le droit catholique.
C’est le droit de l’église catholique qui existe encore aujourd’hui. Le code de droit catholique a été promulgué en 1917 par Benoit XV et réformé en 1982 par Jean-Paul II. Le droit catholique, s’est le droit de l’église, s’est l’ordre juridique de la société chrétienne, de la société ecclésiastique fondé par le Christ et donc le fondement de l’autorité de l’église dépositaire de l’autorité suprême de Dieu.
A) Saint Isidore.
Evêque de Séville, il écrit un ouvrage appelé les étymologies. Il fut composé dans les années 630 de notre ère. Il comporte une partie consacrée aux lois. Ce livre peut-être considéré comme l’un des tout premiers traités de droit canonique. Il comprend des distinctions qui sont prises au droit romain ainsi qu’une doctrine du droit naturel qui inspireront par la suite tous les canonistes. Le mérite de saint Isidore est d’avoir assuré la transmission du droit romain au droit canonique. Le droit canonique est nourri du droit romain. Le droit canonique a voulu christianisé le droit romain. Avant Saint Isidore, la doctrine de l’église a été fixé par les pères de l’église et plus précisément les pères de l’église de l’occident qui sont saint Ambroise, Saint Augustin, Saint Jérôme et Saint Grégoire le grand.
Saint Isidore reprend la distinction des 3 parties du droit à savoir le droit naturel, le droit civil et le droit des gens, mais en y repensant dans la perspective chrétienne, le droit civil et le droit des gens sont des manifestations des humains. Le droit humain est l’expression des mœurs et des coutumes d’un pays donné. Le droit des gens est toujours le droit propre à tous les peuples c-a-d à tous les hommes et le droit civil propre à un pays donné. Ainsi le droit civil et le droit