Eglise et etat de 1798 au consulat de napoléon
1400 Nivelles C.3 Réaliser une synthèse Hubert 5èmeA
L’Eglise catholique et la Révolution : le 6 février 2013
Relations entre l’Eglise et l’Etat.
Lorsque la Révolution française éclate, la religion catholique est la religion du Royaume, la monarchie est de droit divin. Durant les dix années suivantes, soit jusqu’au coup d’état de Napoléon, les rapports entre Église et l’État vont considérablement changer…
Le 4 août 1789, l’Assemblée vote l’abolition des privilèges (la division en 3 ordres distincts a vécu…)[1].
Le 26 août 1789, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen est proclamée. Elle reconnaît la liberté de conscience : « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ».
Dans le but de financer la Révolution, un décret de novembre 1789 met les biens du clergé à la disposition de la Nation (=nationalisation des biens du clergé).
Le 12 juillet 1790 la Constitution civile du clergé est promulguée. Cette loi présente des aspects positifs pour l’Eglise (réorganisation des diocèses ; revenu des ecclésiastiques assuré par l’Etat ; le pape se voit défini comme "un chef visible de l’Eglise universelle" même si chaque évêque doit, avant de prendre ses fonctions, prêter le serment solennel de veiller avec soin sur les fidèles du diocèse […], d’être fidèle à la nation, à la loi et au roi et de maintenir de tout (leur) pouvoir la Constitution décrétée par l’Assemblée Nationale et acceptée par le roi). Une bonne partie des ecclésiastiques refuse de prêter serment. Le Clergé se sépare : d’une part, les réfractaires (fidèles au pape) et d’autre part, les jureurs à la nouvelle Constitution.
Le 7 mai 1794 (18