Après l'invention d'un mythe de Platon nommé « L'allégorie de la Caverne » il y de cela plusieurs milliers d'année, Jean-Louis Baudry nous offre une interprétation un plus poussé et plus complexe de cette métaphore, en comparant l'effet de cette impression sur les prisonniers à celle des spectateurs lorsqu'ils choisissent de prendre place dans la salle sombre qu'est une salle de cinéma. Cette comparaison, amène l'auteur à nous redéfinir des notions essentielles et a poussé la réflexion ( offerte par Platon et retravailler par Freud ensuite ) à une échelle qui n'aurait pu être imaginer avant le 19 ème siècle. Nous sommes en droit d'affirmer que l'analyse donner par J.L Baudry de ce mythe reste une exploitation incroyable notamment par la complexité du rôle joué par le psychisme et la notion d « impression de réalité ». Nous étudierons ce texte en toute linéarité de façon à respecter la construction de la thèse de l'auteur , chaque idée constituera donc un paragraphe se rapportant au texte.

L'auteur débute sa démonstration en rappelant des les notions de bases pour comprendre l'allégorie de la caverne bien que sans aucune connaissance de celle ci, il est impossible pour le lecteur de comprendre la trame narrative. Cependant l'auteur reste vague et n'explicite pas la thèse des deux Philosophes que sont Freud et Platon . Rappelons que Platon est un philosophe grec de la démocratie athénienne, il est le concepteur de l'allégorie de la caverne. Sigmund Freud, quant à lui est un médecin neurologue et philosophe du 19 ème siècle, il est le fondateur de la psychalyse. L'auteur donc rappel les grandes lignes des deux thèse reposant sur ce mythe. Celui ci en démontre pourtant la différence. La théorie de Platon repose sur le fait que ces prisonniers contraints de regarder des ombres qu'ils pensent réels sont victimes du dispositif engagé par les machinistes et que la réalité ici représenté par le soleil ne les intéressent même pas une fois libre (