Le diner de turin - les confessions - rousseau
Intro : Rouseau recueilli par Mme de Warens qui l'envoie apprendre la foi catholique à Turin : Rousseau laquais dans une grande famille du royaume de Piémont-Sardaigne ; il supporte mal sa condition. Il s'éprend de la jeune mlle de Breil. Elle le dédaigne mais le remarque enfin au cours d'un dîner.
I Situation
- J.J. veut se faire remarquer de la jeune femme. Il cherche à deviner ses besoins mais elle ne s'aperçoit pas de sa présence.
-Il répond avec esprit à une remarque du frère : elle le regarde.
-Lendemain, dîner ; il a l'occasion de se mettre en valeur : elle l'admire et la société l'applaudit.
- Chute / "fin du roman" : il lui verse l'eau à côté : elle rougit de son trouble.
II "Complexité de la scène"
- inégalité des rangs : valets/maîtres ; Rousseau considère que par son esprit, il ne mérite pas sa situation.
- il y a une réussite sociale et un échec "amoureux"
III Regards et paroles charpentent le récit.
Regards.
- les yeux de JJ qui veut voir mlle de B.
- Mlle de B. qui ne voit rien au début, puis qui admire, enfin qui rougit jusqu'au blanc des yeux.
- les yeux de la société
- regard du frère
Paroles.
Silence de mlle de B. à l'égard de JJ ; le frère qui lui parle quelquefois ; R. se fait remarquer en lui répondant ; en société, on parle ; le sourire de JJ est éloquent ( car JJ n'a pas le droit de parler ) ; JJ est autorisé à répondre ; le comte parle ; la société l'acclame ; Mlle de Breil adresse la parole à R. ; son silence à la fin est éloquent.
- Rousseau a pu s'élever au dessus de sa condition de laquais
- Sentiment d'injustice de Rousseau ( valet intelligent / maître idiot ) qu'on retrouve dans le théâtre du XVIIIe