Le dessin du bonhomme chez l'enfant - psychologie du développement
1 - Présentation, rationnel du test : historique du test, nature de l’épreuve, intentions de l’auteur ; pourquoi dessiner et pourquoi dessiner un bonhomme ? ; qualités psychométriques
2 - Passation et déroulement (matériel)
3 - Portée et limites : utilité du test
4 - Cotation
5 - Interprétation clinique
6 - Evolution du dessin du bonhomme.
1 - Rationnel du test :
Historique du test : Florence Goodenough en 1926, Harris en 1963 puis Jacqueline Royer (1977) ont élaboré le sujet. Pour eux deux le dessin du bonhomme est un test de personnalité plus qu’un test d’intelligence, mais n’est pas un test projectif, contrairement au test de la famille, qui est une tâche émotionnelle.
Nature de l’épreuve : Goodenough a commencé la mise au point de son épreuve avec l’idée que « chez le jeune enfant, une relation étroite est apparente entre le développement mental révélé par des dessins et son intelligence ». Le dessin exprime plus l’aspect figuratif de l’intelligence (représentation de l’espace, vocabulaire de formes graphiques) que son aspect logique ou opératif. Elle lui reconnaît toutefois une valeur projective indéniable, qui est une source de matériel inépuisable et évolutive dans le temps donc dynamique.
Intentions de l’auteur : l’auteur cherche à propose aux enfants non soupçonnés de déficience grapho-perceptive une épreuve facilement acceptée permettant une estimation rapide du niveau de développement mental.
Pourquoi dessiner ? Dessiner est une écriture inconsciente. En fonction de l’épaisseur du trait, de sa place dans la feuille, de la taille des personnages représentés et de la couleur choisie, il revêt telle ou telle signification affective. Le dessin peut être considéré comme le témoin de chacun des processus moteur, cognitif et émotionnel intervenant dans sa production.
Pourquoi un dessin du bonhomme ? Pourquoi faire dessiner aux enfants un bonhomme plutôt qu’une maison, des fleurs ou un soleil ?