utiliser l'expression Affirmative action est le président américain John Fitzgerald Kennedy[1] ; elle fut ensuite reprise par son successeur à la Maison Blanche Lyndon Johnson. Leur idée était que, malgré les lois en faveur de l'égalité, les Noirs resteraient en retard par rapport au reste de la population américaine. Le but était de faire en sorte que les Noirs soient davantage représentés dans les emplois qualifiés, les universités, les médias, etc. Dès les années 1960, des emplois préférentiels sont mis en place. Mais il ne s'agit en aucun cas d'une politique de quotas : en 2003, la Cour Suprême a condamné le principe des quotas comme étant contraire à l'égalité devant la loi et à la libre concurrence[2]. Les résultats aux États-Unis sont contrastés : en 1960, 13 % des Afro-Américains appartenaient aux classes moyennes, ils sont 66 % en 2000[3] ; cependant des études récentes montrent aussi que les Noirs sont cinq fois moins riches que les Blancs en moyenne et que cet écart s'est creusé au cours du dernier quart de siècle[4].
En France, la loi du 10 juillet 1987 en faveur de l'emploi des travailleurs handicapés impose à toute entreprise de 20 salariés ou plus d'employer au moins 6% de travailleurs handicapés. Depuis l'année scolaire 2000–2001 des conventions ZEP/Grandes écoles permettent à des lycéens issus des cités défavorisées d'intégrer certaines grandes écoles sans avoir à passer le concours commun. Ces zones avaient été créées en juillet 1981 par le ministre socialiste Alain Savary avec l'objectif affirmé de donner plus de droits aux plus