Le corps et la place du corps dans la relation avec la personne polyhandicapée.
Texte de Benoît Lesage paru en 2005.
L’auteur commence son texte avec cette phrase « Nous sommes tous des êtres corporels ». Notre psychisme se construit à travers son corps et c’est notamment par l’expérience motrice et sensorielle que le bébé, va appréhender le monde et se construire.
Qu’en ait-il des personnes polyhandicapées ?
Comment communiquer avec quelqu’un qui n’a pas accès au langage ?
Qui n’a pas ou peu de limite corporel ?
Par leurs restrictions motrices, leurs déficiences sensorielles et mentales ses personnes sont en grande difficultés.
Dans la relation d’accompagnement avec les personnes polyhandicapées, les corps seront constamment impliquer ce qui requiert notre propre engagement corporel.
Mais comment créer ce dialogue ? Doit ton apprendre ? Est-ce indispensable de former « au toucher » le personnel en contact avec ces personnes ?
Après quelques exemples de techniques, faisant figure pour l’auteur de pédagogie du « toucher » (massages, shiatsu, eutonie…) il préconise qu’un temps de formation en institution peut s’avérer être précieux et insiste sur le faite que le toucher doit être de qualité afin de créer un dialogue, une relation d’accordage structurante avec la personne.
Il insiste aussi sur la qualité d’accordage (Bonne posture, un bon tonus pour s’accorder au mieux à la personne), sur la qualité des points d’appui que l’on propose afin de facilité le mouvement de la personne, sur la qualité des connaissances du corps humains pour ne pas provoquer des tensions lors des manipulations
Mais attention le corps n'est pas un objet à manipuler, à redresser ou dresser, mais un espace à investir pour aider et accompagner au mieux la personne.
Cette rencontre corporel, cet accordage doit pour l’auteur se dérouler le plus souvent au sol hors des coques et fauteuils. Cela suppose un espace aménagé
L’auteur dans ce texte plaide pour