Le contrat social de rousseau
I. Pourquoi le droit du plus fort ne peut être une base de l'organisation légitime du corps politique ?
II. Rousseau montre l'incohérence qui résulterait de l'existence du droit du plus fort
I) La supériorité de la force ne peut créer aucun pouvoir durable et légitime
II) Le raisonnement par l'absurde
L'enjeu du passage est de montrer que le prétendu droit du plus fort n'est pas un droit puisqu'il est fondé sur la force. C'est donc à partir d'une distinction entre le droit et la force, entre ce qui relève du droit et ce qui relève des faits que Rousseau construit son raisonnement
La force, pour s'inscrire dans la durée, doit adopter la forme du droit
A. Pourquoi le plus fort transforme-t il sa force en droit ?
B. Un "droit du plus faible"
C. Un droit établi et respecté malgré son illégitimité
II) La force n'est ni un droit, ni un devoir
A. Deux notions contraires : le droit et la force
B. Une force transformée en droit : l'exemple des dictateurs et monarques absolus
C. Être "le plus fort"
III) Un cercle vicieux : force et droit sont indispensables l'un à l'autre pour survivre, mais le droit n'ajoute rien à la force, et celle-ci reste injustifiable
A. Un cercle vicieux
B. Justice et force inséparables: la thèse de Rousseau et celle de Pascal
C. "Puissance" et "maladie" : une virulente critique de la monarchie absolue de droit