Le clonage
Si le principe de la transplantation d’organes est accepté aujourd’hui de manière unanime, il n’en va pas de même de celui du clonage humain. Celui-ci peut-il constituer un moyen moralement acceptable de fabriquer de nouveaux êtres humains ?
Nous savons tous que le conflit en matière de transplantation d’organes a fait beaucoup de bruit, certaines personnes y étant totalement contre. De nos jours, le concept de transplantation d’organes semble totalement accepté par les citoyens du monde entier. Seulement, un nouveau débat fait rage aujourd’hui en rapport avec un des plus grands rêves en matière de médecine et de génétique : le clonage humain. D’un coté, de nombreuses personnes sont pour ce concept en développement, dont notamment de nombreux scientifiques, chercheurs, … En revanche, il y a également un nombre important de personnes qui s’y opposent fortement, qualifiant cela de « pratiques qui sont contraires à la dignité humaine ». Malgré cela, il nous faut tout de même se demander : le clonage humain pourrait-il devenir un moyen de reproduction accepté par tous ?
Après mûre réflexion, plusieurs pays ont formulé des opinions et des réglementations sur le clonage humain à des fins de reproduction. En France, le Comité consultatif a rejeté ce concept : « L'idée qu'une parfaite similitude génétique entraînerait de soi une parfaite similitude psychique est dénuée de tout fondement scientifique », a déclaré le Comité, en ajoutant que le clonage humain à des fins de reproduction provoquerait « un bouleversement fondamental de la relation entre identité génétique et identité personnelle dans ses dimensions biologiques et culturelles ». D'autres nations ont approuvé, en citant les risques que comporte l'aventure du clonage, notamment par rapport aux mères et aux bébés. Au Japon, on parle de violation des droits de l’homme, alors qu’aux États-Unis on dit que le clonage est contraire aux lois d’éthiques à cause des questions sur