Le cid acte i scène iv
Introduction :
Pierre Corneille né en 1606 et mort en 1684 est un grand dramaturge et poète français du XXIIème siècle.
Auteur de grandes œuvres telles que Horace ou Cinna, il n'en reste pas moins que son œuvre majeure reste Le Cid, une tragi-comédie écrite en 1637. Le Cid fût tout d'abord condamné par l'académie française avant d'avoir le succès qu'on lui connaît. En effet Chimène et Rodrigue se marient au final de l’œuvre mais la mort du père de Chimène, tué par Rodrigue reste quelque chose d’invraisemblable à l'époque. Le Cid malgré le rejet institutionnel connu un grand succès sur la scène du Marais et dans toute l'Europe grâce à des «troupes de campagnes».
Dans cet extrait, nous sommes au début de la pièce juste après que le roi ait offert le titre de gouverneur à Don Diègue (père de Rodrigue) pour le féliciter de ses exploits. C'est alors que Don Gomès (le père de Chimène), jaloux, frappe Don Diègue.
Don Diègue vient d'être frappé, nous sommes dans la scène 4 de l'acte I et nous allons étudier sa tirade.
Nous allons étudier l'évolution physique et morale du personnage de Don Diègue dans cette tirade. Nous pouvons diviser les étapes de l'argumentation en 4 parties : Un homme vaincu (l.1 à 4) oû l'on observe la détresse de Don Diègue Passé glorieux et présent tragique (l. 5 à 12) oû il nous raconte ses exploits et en même temps sa chute. Eloge et rejet de Don Gomès (l.13 à 18) dans laquelle il s'attaque à Don Gomès. Une nostalgie tuant le présent (l.19 à 24) oû l'on voit sa défaite et son désir de vengeance.
Un homme vaincu.
Dans cet première partie, nous remarquons tout d'abord la défaite et la détresse de Don Diègue à travers le champs lexical du drame : « ô rage » (l.1), « ô désespoir » (l.1), « cette infamie » (l.2), « flétrir tant de lauriers » (l.4). Des mots de détresses et la défaite appuyées par la ponctuation avec la présence de 3 exclamations. La faiblesse apparaît à