le bonheur
Le bonheur : aspiration ultime de tout être humain. Mais qu’est-ce que le bonheur ? C’est probablement une des notions les abstraites et difficiles à expliquer avec des mots. En simplifiant, on pourrait parler de sentiments de quiétude, de plénitude, de sérénité, d’épanouissement lorsque le bonheur est un sentiment à durée non limitée dans le temps ; on peut lui opposer le bonheur spontané généré par un évènement ponctuel mais limité dans le temps, on peut considérer comme exemple la naissance d’un enfant, la victoire de son équipe de football favorite. D’ailleurs, peut-on objectivement parler de bonheur ou plutôt de sensations instantanées ou à durée plus ou moins prolongée. On en revient à la difficulté de définir cette notion de manière exhaustive. D’une manière plus simple, et telle que nous l’enseigne la probabilité, on pourrait considérer le bonheur comme la sensation opposée au malheur.
Quoiqu’il en soit, beaucoup trouve cette sensation difficile à atteindre ou vivre, car le bonheur, ça se vit, se cherche et se trouve si on le désire. Beaucoup diront qu’on ne peut connaître le bonheur qu’en ayant connu le malheur, ce qui est fort probable. Il paraîtrait idéaliste et utopique que le bonheur dans son côté le plus absolu arrive dès la naissance et que la vie se passe tel un long fleuve tranquille, sans la moindre embûche. Je dirais même qu’une telle existence serait excessivement dangereuse. Un individu ayant toujours vécu dans la quiétude la plus totale se verra complètement démuni face à l’adversité lorsqu’elle surviendra ; cet individu ne sera pas armé pour faire face à cette situation et cela pourra mener à des conséquences graves : frustration face à une situation auquel on ne connait pas de solution, frustration qui pourra dans le pire des cas mener à la dépression. On pourrait émettre l’hypothèse inverse, d’un individu qui aurait dû se battre toute sa vie durant pour survivre, à la différence près, que dans ce cas, un bonheur simple