Le bonheur dans le survenant réside-t-il dans le nomadisme?
Argument principal 1
Être nomade apporte des éléments de bonheur au Survenant
• Cela permet de garder un certain mystère, de conserver certains éléments secrets de sa vie antérieure
• Cela permet de voyager, d’explorer des endroits et des cultures différentes
• Cela permet de partir quand bon nous semble de l’endroit où nous sommes, car il n’y a pas d’attache
Argument principal 2
Être sédentaire apporte des éléments de malheur au Beauchemins
• Cela entraîne beaucoup de responsabilités
• Cela oblige à prendre une place qui n’est pas nécessairement la nôtre
• Cela oblige à côtoyer une famille avec qui il est possible de ne pas s’entendre
Étape 2 : Rédaction
D’abord, être nomade apporte des éléments de bonheur au Survenant. Le premier avantage que le Survenant obtient de ce mode de vie est qu’il lui permet de garder un certain mystère, de conserver certains éléments secrets de sa vie antérieure. En fait, très peu de choses de son passé sont révélées, pour ne pas dire aucune. Les gens du Chenal-du-Moine ignorent totalement d’où il vient, quel est son âge, quelle est sa famille, ils ne connaissent même pas son nom! Peut-être le Survenant échappe-t-il à un passé qu’il tente d’effacer, et si c’est le cas, les gens du village ne s’en rendent pas du tout compte. Plus encore, ils s’en fichent totalement : «Le Mascoutain s’entêta : ‒ Comment c’est qu’il se nomme d’abord, Amable? ‒ On le sait pas plus que toi, c’est un survenant. ‒ Ah! fit l’autre, désappointé, c’est rien qu’un grand dieu des routes. » (p.60-61) Ils n’ont pas envie de s’intéresser à quelqu’un de nomade, quelqu’un qui pourrait repartir demain, mais surtout, quelqu’un d’étrange, de différent. Un autre avantage que le survenant retire de son nomadisme est qu’il lui donne la possibilité de voyager, d’explorer des endroits et des cultures différentes. Il n’est pas relié à