Le bon la brute et le bandit
Il tient de sa mère l’avidité du bien. (notion d’hérédité). C’est un homme très énergique, qui sait ce qu’il veut dès qu’il arrive à Paris chapitre II page 73 « Aristide Rougon s’abattit sur Paris, au lendemain du 2 décembre, avec ce flair des oiseaux de proie qui sentent de loin les champs de bataille », « Aristide voulait avoir les mains libres; une femme et une enfant lui semblaient déjà un poids écrasant pour un homme décidé à franchir tous les fossés. » page 75, « Parti par un besoin d’expansion, mis en joie par l’activité boutiquière de Paris,... Jamais il n’avait ressenti des appétits aussi larges, des ardeurs aussi immédiates de jouissance. » Ayant son frère aîné Eugène Rougon ministre sous le Second Empire, Saccard peut se faire engager facilement comme agent voyer et ainsi gravir les échelons et les postes au sein de la Mairie de Paris . Son mariage avec Renée lui permet, outre de consolider sa fortune, de montrer une certaine force et puissance dans le milieu aristocratique. Chapitre II page 105 « Il fut ravi de l’aventure; la fortune lui était enfin fidèle : il avait fait un marché d’or, une dot superbe, une femme belle, à faire le faire décorer en six mois, et pas la moindre charge. ». Il fait épouser Louise d’Aurigny à son fils Maxime, : un excellent parti sur le plan matériel mais la petite santé de Louise d’Aurigny permettra à Maxime d’hériter plus tôt