Laurent mourguet "le déménagement-scène 3"
Introduction :
Présentation de Laurent de Mourguet. La scène que nous allons expliquer rassemble deux personnes Canezou et Guignol qui est le personnage éponyme (Développer un peu plus).
Problématique : en quoi cette scène procède-t-elle de la farce traditionnelle ?
C’est ce qu’on se demandera en étudiant la forme, la fonction et la signification du comique.
I. Un duo comique.
A. La scène trois oppose un propriétaire et son locataire et procède à l’inversement carnavalesque puisque le ressort comique s’est le retournement des pouvoirs : Canezou est le propriétaire, Guignol est le locataire symboliquement c’est l’affrontement de deux puissances : l’autorité de la loi et le pouvoir du langage. Autorité : façon de gérer son pouvoir, pouvoir reconnue par tous et qui n’a plus besoin de s’exercer. Pouvoir : capacité de chacun à faire respecter l’ordre. Canezou a beau être bête et con cependant il est protéger par l’autorité alors que Guignol a le pouvoir de la langue. B. Court monologue : Le personnage (=Canezou) est d’emblé ridiculisé car il se plaint d’être dans une situation enviable qu’on est malheureux d’être propriétaire. Il décline le terme faudra (falloir…). Il est donc forcément antipathique. En disant « ce Guignol », il est ridicule car il va sauver Guignol. Il est aussi ridicule car il expose ses faiblesses (exemple : rhumatisme). En disant « son 9ème étage », il se ridicule encore une fois car l’immeuble lui appartient et là il dit que le neuvième étage est à Guignol (=comique). C. Succession de répliques courtes/vives mettant en avant un comique de mots avec des phrases affirmative/exclamative mais aussi qui se borne a des onomatopées qui entraîne des jeux de scènes. Cette alternance de répliques permet de mettre en valeur certains mots particulièrement lié à l’argent. Un personnage reprend le mot de la réplique précédente ce qui met le mot en valeur (Jeu de reprise = très