LA N 5 Le Proce S
→ Ecrivain réaliste/romantique qui admirait Napoléon, Henry Beyle (1783-1842)
→Publié pour la 1e fois à Paris en 1830, sous-titré « Chronique de 1830 »
Avant + poétique/théâtral. Publié sous Restaura° rouge=armée, noir=clergé. PP= JS tente de sortir de sa condi° sociale.
→Cet extrait met en scène la famille Sorel et nous communique des informations sur la personnalité des différents membres de la famille .
Extrait fin du roman : J a tenté de tuer Mme.dR, elle avait dénoncé sa relation avec M au marquis de la Môle. J veut se venger, tuer la seule femme qu’il ait aimée. Dans l’attente de son procès, fait le point sur sa vie.
Problématique :
En quoi Julien Sorel est-il ici un héros romantique ?
Plan :
I. Une attitude suicidaire. 1. Un aveu sans complaisance.
J prend la parole de manière décidée-> «il se leva ». Sa décision est prise, il s’exprime clairement-> discours direct.
Il assume ses propos/actes : plaide coupable avec circonstances aggravantes.
Geste prémédité, refuse l’indulgence des jurés : « je ne vous demande aucune grâce » qualifiant son acte de « crime atroce »
Il porte un jugement, sa sentence « j’ai donc mérité la mort », il réitère ses propos, se cherche aucune excuse. Il se blâme et fait l’éloge de la victime.
*Hyperboles+superlatifs : « la femme la plus digne de tous les respects », la comparant à 1 mère un matricide
2. Une forte intensité dramatique.
Caractère sublime vient de dimension tragique de la scène
Contexte :se déroule à minuit (coup horloge ), heure terrible, rompant le silence --> interrompt le président du tribunal. Evoque sentence de mort planant sur J. Rappel du tmps qui passe : « derniers jours » de J avant de parler devant tout le monde, J tient un monologue intérieur « L’anxiété universelle » alimente une atmosphère d’angoisse.
Scène chargée d’émotion : larmes de Mme Derville, champs lexical « ses yeux qui sont bien brillants ». Ses yeux+mouchoirs « elle jeta un cri et s’évanouit »