La dimension punitive de Didier fassins
Pourtant, ce sont les délits mineurs qui représentent la plus grande part de l’augmentation des condamnations, les délits les plus préoccupants sont en constante baisse.Plusieurs phénomènes, culturels et politiques peuvent expliquer cette évolution, on trouve d’une part une évolution de la sensibilité aux illégalismes, et de l’autre une focalisation sur le enjeux de la sécurité publique.De plus, on criminalise aujourd’hui des faits qui ne l’étaient pas hier et les sanctions pour les mêmes faits sont aggravés.La tendance au niveau international semble être similaire, aux Etats-Unis principalement, en Europe, la tendance est la même mais dans une moindre mesure.Il sort des observations de l’auteur que l’inflation témoigne d’une même conjugaison entre intolérances et montée du …afficher plus de contenu…
Il doit impliquer une souffrance ou des conséquences consiédérées comme désagréablesIl doit répondre à une infraction ou contre des règles légalesIl doit s’appliquer à l’auteur réel ou supposé de cette infractionIl doit être administré par des êtres humains, et ce, intentionnellementIl doit être imposé par une autorité compétente.Ces critères concernent la sanction pénale, et permettent e lui conférer une double légitimité, à la fois morale car elle concerne une infraction et son auteur et la fois légale, car c’est la réponse à la violation d’une règle.La punition, ou le châtiment est donc la réponse à un trouble de l’ordre, à ce qui est considéré comme autorisé, la punition est ordonnée par des principes tels que la morale ou la loi, la punition est l’infliction d’une souffrance, ce doit être une sanction désagréable.Pourquoi punit-on ?La question du pourquoi est plus complexe, en réalité, il existe deux justification, une justification théorique, qui répond à la question de