La Vénus d’Ille :

Le narrateur fait une randonnée dans le Canigou. On ne sait que peu de choses à son sujet, si ce n’est qu’il exerce certainement la profession d’archéologue. Il se rend à Ille, recommandé à monsieur de Peyrehorade par un de ses amis. Monsieur de Peyrehorade, pense-t-il, est un excellent antiquaire. Il a découvert dans son jardin une statue de cuivre, sous la terre. Cette statue et noire et elle a l’expression méchante. Elle aurait même, dit le guide du narrateur à ce dernier, « cassé la jambe » de Jean Coll, homme qui a déterré la statue avec lui. Le narrateur, intéressé mais sceptique continue son chemin vers Ille et arrive dans la demeure de Peyrehorade. Il doit y avoir lieu, le surlendemain, un mariage. En effet, Alphonse, le fils Peyrehorade, doit épouser la riche et belle demoiselle de Puygarig. Mais celle-ci porte le deuil.
Lorsque le narrateur arrive chez Peyrehorade, il est chaleureusement accueilli par l’homme, qui ne cesse de s’excuser lourdement du fait qu’il soit provincial. Le narrateur, lui, est parisien. Peyrehorade a en quelque sorte un sentiment d’infériorité qu’il essaiera de compenser en recevant le narrateur dans l’opulence. Ainsi, le diner est-il véritablement pantagruélique.
On ne présente pas tout de suite la statue au narrateur mais elle occupe tous les esprits, particulièrement celui de monsieur de Peyrehorade. Il dit au narrateur qu’il la lui présentera le lendemain. Néanmoins, le narrateur observe à la statue de la fenêtre de sa chambre, le soir venu. Il la décrit de la sorte : « Il y a dans son expression quelque chose de féroce, et pourtant je n’ai jamais rien vu de si beau ». Force est de constater le paradoxe beauté/méchanceté qui donne apparemment la statue tout son charme. Mais il est l’heure de dormir…
Le lendemain, aux aurores, Peyrehorade réveille le narrateur et le mène vers la statue. On l’appellera « Vénus ». Il y a deux inscriptions sur celle-là écrites en latin. Peyrehorade et le narrateur tentent