La visite de la vieille dame
Tout d’abord, l’auteur du roman nous montre une drôle d’image du personnage de Claire Zahanassian. Tout au long de la pièce, Claire dévoile avec sarcasme toutes les amputations qu’elle a ainsi que ses prothèses fabriquées avec plusieurs matériaux comme de l’ivoire, du plastique et de la porcelaine. Ses discours ironiques montre à quel point elle se fou de tous, exemple : Quand le maire essaie d’avantager Claire lors d’un discours de Bienvenue, elle dit haut et fort tout le contraire en se rabaissant avec ses véritables intentions.
Les deux hommes costauds qui portent Claire sont des personnages que l’on peut prendre très «automates». On peut dire qu’ils n’ont pas une grande profondeur psychologique puisqu’ils sont grands, costauds et qu’ils mâchent de la gomme à longueur de journée. Ils ne parlent jamais. Les deux bonshommes aveugles et énuques, eux aussi, ne font pas preuves d’une grande morale et d’une profondeur psychologique. Effectivement, tout au long de la pièce, lorsqu’ils parlent, ils répètent toujours ce qu’ils disent. On les perçoit comme des idiots.
Au début de l’acte II, toutes les personnes qui vont au magasin d’Ill achètent les produits les plus chers et de qualité supérieure. Les citoyens demandent toujours à Ill d’inscrire leurs achats dans un carnet. C’est une action qui se répète plusieurs fois tout au long de la pièce. À la fin de la pièce, avant le décès d’Ill, le maire fait un discours et la population répète après lui, mais la caméra n’a pas fonctionnée. En raison de la panne de courant, le maire et la commune ont dû recommencer le discours, mais ça avait l’air naturel pour eux lors de la répétition.
Les scènes romantiques impliquant Ill et Claire sont particulièrement peu communes. Claire veut revivre sans cesse l’époque où ils étaient amoureux et tous les endroits où ils ont gardé un souvenir. Par exemple, il y a l’endroit dans la forêt de l’Ermitage où l’auteur s’amuse avec les décors. Il