La violence au théatre, sujet d'invention
Monsieur X, jeune metteur en scène, passioné de théatre moderne, vient tout juste d'inaugurer sa première mise en scène d'Andromaque, au cours de laquelle les actes de violences sont représentés sans réserve et dont la barbarie va en choquer certains, dont Monsieur Y.
Monsieur Y est un metteur en scène d'éxpérience, spécialiste reconnu du théatre classique. Il vient d'assister à la pièce de Monsieur X dont il n'as pas apprécié la représentation de la violence.
Les deux metteurs en scènes débattent de la reprèsentation de cette violence sur scène.
MONSIEUR Y : Félicitations. Cette pièce a eu un succès fou, je tenez à vous le faire remarquer.
MONSIEUR X : Merci, merci beaucoup !
MONSIEUR Y : Mais, j'ai quelques remarques à vous adresser, vous avez quelques minutes devant vous ?
MONSIEUR X : Biensûr, c'est à propos de quoi ?
MONSIEUR Y : De la manière dont vous avez représenté la violence. Je rejette la violence physique sur scène. Je sais que la violence est un mécanisme efficace pour démontrer concrètement les conflits entre les personnages, cependant, la violence physique, quand elle est réellement faite au corps de l'acteur, est anti-théatrale parce qu'elle brise l'illusion théatrale en détournant l'attention du spectateur essentiellement vers la sécurité de l'acteur et non du personnage.
MONSIEUR