Les bonnes, jean genet
Pour faire revenir la raison Solange et Claire utilise l’adverbe de manière « doucement » dans une didascalie « doucement d’abord » puis claire dit « doucement, mon petit doucement… » (elle tape doucement l’épaule de Solange pour l’inciter au calme.)« je vous hais ……………………….d’ambre »Le verbe haïr est employé quatre fois à la manière d’une épanode. Le conflit entre les deux femmes semble atteindre son paroxysme avec l’ajout de « je vous méprise.Ce procédé répétitif, cherche à convaincre l’interlocuteur de la cruauté de la maitresse.On observe aussi la description du physique de la maîtresse sous forme de satire, c’est un contre blason qui utilise tour à tour la poitrine, les cuisses et les pieds, comme le montre les trois compléments du nom « d’ivoire, d’or et d’ambre ». Cela, donne également un rythme rapide à la tirade corroborée par les points de …afficher plus de contenu…
Toutes ces métonymies, accentuent probablement la cruauté de la maitresse qui trouve écho dans la dernière phrase exclamative de la tirade « je vous hais » et la didascalie « elle crache sur la robe rouge ». Le rouge représentant la violence, le sang, la passion. CONCLUSIONCe texte nous permet de mettre en évidence la dénonciation des relations maitresse/bonnes au milieu du 20ème siècle. En prenant notamment appuie sur l’inversion des rôles, développée à travers la situation d’énonciation, la mise en abyme et l’ambivalence du personnage aboutissant à la mise en place de la satire à travers la parole libératrice, l’ironie et la dénonciation de la société. Ce texte, peut être rapproché du livre l’ile aux esclaves de la scène 3 dans laquelle Cléanthis la servante s’insurge contre Euphrosine la