la vie
Blason écartelé : de 1 et 4 d'or de 2 et 3 de gueules
Bien entendu, les attributs secondaires d'ornementation changèrent maintes fois à travers les siècles :
En 1482, l'écu écartelé était surmonté d'une crosse et d'une mitre d'évêque avec la mention circulaire : "Sagerades deu saget de la dite vila et ciutad de Tarbes".
En 1699, les attributs religieux furent remplacés par une couronne comtale à 16 perles dont 9 visibles (souvenir des comtes de Bigorre) avec de chaque côté de l'écu :
à dextre, une branche de laurier à 6 baies à senestre une palme à 2 régimes
En 1722, la couronne devint baronale (hommage aux seigneurs de l'époque) avec des branches de palmier des deux côtés de l'écu.
En 1860, la couronne est devenue "murale" à 4 donjons crénelés (souvenir posthume aux fortifications démolies deux siècles plus tôt).
L'écu est orné :
à droite par une branche de chêne fruitée (symbole de la force) à gauche par une branche d'olivier fruitée (symbole de prospérité)
De 1914 à 1948, les spécialistes en héraldisme décrivent ainsi les armoiries de Tarbes : "blason écartelé, 1 et 4 d'or, 2 et 3 de gueules surmonté d'une couronne murale à 4 donjons crénelés". A dextre, branche de chêne fruitée, à senestre, branche de laurier fruitée au naturel, se croisant en sautoir sous un retroussis de cartouche portant l'inscription : République Française.
Mais ces armes comportent depuis le 11 novembre 1948 la Croix de Guerre 1940-1945 attribuée par le Gouvernement à la Ville de Tarbes avec l'éloquente citation suivante : "Siège d'organismes de résistance extrêmement importants", n'a cessé depuis la fin de 1940 d'être le théâtre d'une farouche activité résistante, qu'elle a d'ailleurs magnifiquement animé dans tout le