La viande chevaline : une saveur à faire redécouvrir
Dans les pays francophones quand il s’agit de viande chevaline, la France fait exception. En Belgique, en Suisse ou au Canada, des milliers de restaurants proposent à leur carte de la viande chevaline. Mais dans l’hexagone, elle a tout simplement disparu des menus ne serait-ce que parce que la plupart des restaurateurs pensent qu’il est interdit d’en servir… Un à priori totalement faux !
Bien au contraire, il devient urgent de remettre la viande chevaline au goût du jour. A défaut, c’est toute une filière qui risque de disparaître… et ne plus consommer de viande chevaline reviendrait tout simplement à voir disparaître l’élevage français de chevaux de trait qui a été sauvegardé jusqu’ici grâce aux débouchés trouvés en boucherie.
Heureusement, en ces temps de crises économiques et alimentaires, la bonne nouvelle c’est que la viande chevaline a de nombreux atouts que les promoteurs de la filière (Interbev Equins) ne cessent de vanter : saveur incomparable, qualités nutritionnelles exceptionnelles, tendreté, bon rapport qualité-prix… Des efforts qui commencent à payer : après avoir baissé jusqu’en 2005, la consommation de viande chevaline a été en augmentation en 2007 (+9,8%) même si 2008 a accusé une nouvelle baisse. Depuis le début de l’année 2009 les volumes résistent et sont stables (Source : baromètre Interbev – TNS Worldpanel).
A ce jour, 18% des ménages français en consomment, particulièrement dans deux régions : l’île de France et le Nord.
Le plus grand frein : le spectre d’une pratique barbare…
Petite fille, chaque fois que j’allais rendre visite à ma