La vengeance dans hamlet
La vengeance représente une sorte d’obligation pour l’individu qui a subit des torts.
Elle correspond à une attitude normale, qui existe depuis toujours.
La victime ne doit pas se contenter de subir. Elle doit agir, châtier le responsable.
Dans la société, actuelle ou à l’époque, la vengeance correspond à une forme de justice.
Se venger, c’est faire justice soi-même, lorsque celle-ci a été bafouée et que personne n’a jugé bon d’y remettre de l’ordre.
C’est un cercle vicieux : «tu m’as fait du mal, donc je te fais du mal mais comme je t’ai fait du mal, tu m’en refais à nouveau.» Et ainsi de suite. Ca peut durer indéfiniment si personne n’y met un terme.
En fin de compte, la vengeance peut se définir, globalement, par un déchainement de fureur et un désir de justice, de réparation des torts causés.
Pour moi, la vengeance, c’est faire payer quelqu’un pour un acte méchant qu’il a commis.
Se venger, c’est le moyen pour une personne qui a subit cet acte, de ne pas être en reste, de ne pas montrer qu’il est «faible» mais aussi de faire souffrir l’autre autant qu’il l’a fait souffrir.
Le seul problème avec la vengeance, c’est que ça nous pousse à faire des choses qu’on aurait jamais fait si nous n’avions pas souffert et que, la plupart du temps, on regrette toute notre vie..
Je pense que la vengeance, ça fait du bien sur le moment mais après, la blessure est toujours là. Quand on se venge d’actes, pas très grave dans l’absolu, ça peut parfois ôter l’envie à l’autre de recommencer. Mais dans d’autres cas, ça peut nous envoyer en prison, réelle ou intérieure, peut-être même pour le restant de notre existence.
Dans Hamlet, la vengeance est un des thèmes principaux et Shakespeare l’explique à travers deux personnages différents.
D’abord, à travers Hamlet lui-même puis par Laërte, fils d’un seigneur.