La suisse et l'union européenne
Position CH stable depuis 60 ans. Majorité de la population ni pour une adhésion ni pour une marginalisation. Elle a été assez constante dans son objectif de ne pas adhérer sans subir trop de désagrément de cette non adhésion. → 3e voie. Politique originale
Brève chronologie : 14 référendums portant directement ou indirectement sur la question de l’intégration EU.
CH : ne veut pas y adhérer pour des raisons politiques et économiques. Peur d’une hausse du droit de douane car fort pays exportateur. Milieux agricoles s’y opposent également. Idem en GB, qui se pense encore comme une grande puissance et qui essaie de faire fonctionner le Commonwealth.
OECE : organisation européenne de coopération économique issue du plan Marshall. Paris, a eu pour objectif de baisser les droits de douane et les contingents sur les produits industriels avec tous les pays d’EU sans distinction. CH cherche à éviter la création de deux blocs (57-60) entre l’AELE et la CEE.
Objectif des nordiques : accord entre la communauté nordique et la communauté européenne. La CH a peur d’être complètement isolée. Idem pour la GB, qui prend l’initiative de regrouper les « non-6 ». Siège à Genève. Les CH avaient proposé Paris en 1er choix car l’OECE se trouvait à Paris et on ne voulait pas créer de concurrence ni de division de l’EU. Mais refus car aucun FR dans l’AELE. Les Belges ne voulaient pas non plus Bruxelles comme capitale de l’EU au départ.
Abolition des contingents et des droits de douane facilement réalisée. Pas de politique agricole commune. Dès la création de l’AELE, la GB retourne sa veste et demande à adhérer à la CE, mais De Gaulle s’y oppose. GB forcée à rester dans l’AELE jusqu’au début 1973.