La substance metaphysique
Ce texte a pour objet les doutes du sens et du moi.
Le problème suscité est que si je pense, donc que je suis, est ce la seule chose certaine ou peut on distinguer nos sens ?
A cette question il établit la thèse que bien que je sois constamment trompé, mes sens existent malgré leurs fausses perceptions, que ceux ci sont moi, et que penser et sentir constitue la même chose: sentir c’est penser.
Descartes commence par une suite de question réponse en tentant de définir ce que nous sommes (lignes 1 à 9). Il s’interroge sur sa vérité, sachant que j’existe, que suis-je ? « Une chose qui pense » (Ligne 1), mais qu’est ce ? Il s’applique alors à définir cette chose par une suite de verbe du domaine du corporel* (ligne 2 à 3) et s’intéresse à eux du fait « qu’ils appartiennent à ma nature », et qu’ils ne peuvent, peut être, rien être. Il remet en doute cette appartenance afin de développer sa pensée ; bien que nous doutons de tout, nous le faisons à travers tout nos sens et facultés. Nous retrouvons alors tous les verbes du domaine du corporel appliqués sur le doute (ligne 5 à 9). Après ce premier postula (je suis mes sens) il poursuit en le questionnant, cherchant à savoir s’il existe une autre vérité, et donc si ces attributs se distinguent de nous. Il rétorque à nouveau que c’est moi qui suis du corporel (et donc qui imagine) « je suis le même qui sent » (ligne 17) et bien que mes sens puissent être trompés, il conclut que je ne peux m’en détacher car ils font partis de moi, ils sont moi, et donc par là que si je ne peux m’en distinguer, c’est que je suis la même chose qui sent et qui pense et par extension « sentir (..) n’est rien autre chose que penser » (ligne 22).
* tout ce qui se rattache au monde sensible, matériel, donc aussi de nous même.
Pascal s’oppose à Descartes