La sté que vous dirigiez
Trois procédures juridiques peuvent vous permettre de la remettre à flot.
Le dirigeant d'une entreprise confrontée à des difficultés adopte souvent l'une des attitudes suivantes : soit il nie l'existence de réels problèmes et ne change rien à son mode de gestion; soit il s'affole et lance de façon désordonnée des « actions de la dernière chance ». Ces deux comportements sont aussi excessifs qu'inefficaces. Sortir d'une mauvaise passe est tout à fait possible. Mais cela suppose d'abord de regarder la réalité en face, puis d'accepter de mettre en œuvre le remède le plus apte à vous guérir (si fort soit-il). Voici tout ce que vous devez savoir sur les trois remèdes juridiques à la disposition des entreprises en difficulté. Afin que vous fassiez le bon choix...
Le Mandat ad hoc : pour traiter les problèmes en amont
Le mandat ad hoc est le stade le plus en amont des procédures préventives des difficultés des entreprises. Vous avez donc tout intérêt à y recourir dès que vous prévoyez des difficultés financières à terme, pour trouver une solution avant qu'il ne soit trop tard.
Le mandat ad hoc est le stade le plus en amont des procédures préventives des difficultés des entreprises. Vous avez donc tout intérêt à y recourir dès que vous prévoyez des difficultés financières à terme, pour trouver une solution avant qu'il ne soit trop tard. Mais vous pouvez aussi penser au mandat ad hoc pour chercher une solution à un problème autre que purement financier, par exemple un litige avec un fournisseur, un contentieux, un problème social. Attention : pour solliciter un mandat ad hoc, votre société ne doit pas être en cessation de paiements.
UN POINT CLE : ETRE OU NE PAS ETRE EN CESSATION DE PAIEMENTS…
Selon la loi, une entreprise se trouve en cessation de paiements lorsqu'elle est « dans l'impossibilité de faire face au passif exigible avec son actif disponible ». Pour faire simple, vous êtes en