La seconde stratégie de séduction de ronsard dans "je vous envoi ce bouquet"
De plus, le poète fais une leçon mais pour plusieurs personnes, la femme à qui le poème est destiné et aux lecteurs, il fait cette leçon en impliquant le champ lexical de la mort que l’on peut relever par « chutes à terre » , « cherront toutes flétries », « périront » , « nous nous en allons », « seront étendus sous la lame » , « seront mort ». Nous pouvons remarquer que les termes utilisés sont de plus en plus directs et clairs, il emploie aussi un euphémisme à travers « nous nous en allons », nous avons aussi une périphrase comportant en même temps une métaphore que nous observons dans « serons étendus sous la lame ». Nous pouvons constater qu’il parle de la mort avec certitude car il utilise le futur à travers les terminaisons de «cherront » ainsi que « périront ». Dans le vers 3 nous observerons qu’il utilise « ce vêpre » signifiant ce soir qui pourrait symboliser, à la manière de l’énigme du sphinx, la fin de vie des Hommes. Par la suite, Ronsard explique, par « n’en sera plus nouvelle », que dans la mort tout disparaît y compris les sentiments. Le poète amplifie ses arguments en utilisant le présent de vérité général dans « nous nous en allons » pour dire la généralité que tous les Hommes meurent et qu’on ne peut y échapper.
A cela s’ajoute une idée que le poète du XVI ème siècle fait passer, une idée d’urgence. Il exprime cette idée grâce au champ lexical du temps composé des mots « Vient de », « ce vêpre », « demain », « En peu de temps », « tout soudain » et bien d’autre présent dans le vers 9 ,10 ,11 ,13 et 14 ce qui donne une impression de proximité. Cette réflexion est