Dans ce poème différents procédés sont présents dans le jeu du poète . Ce langage est particulièrement malmené. Tout d’abord on remarque que le texte est principalement constitué de néologismes tel que « emparouille » ou encore « l’endosque » (l.1). Dans ses néologismes nous comprenons tout de même le sens car nous retrouvons parfois dans leur formation un mot de langue française comme « s’emparouille » nous pouvons assimiler le verbe s’emparer qui donne un peu de sens & conduit le lecteur dans le sens où le poète souhaite le mener. Mais tous ne sont pas compréhensible comme « le libucque » v.3ce qui donne de l’originalité au texte assez atypique .Enfin tout ces néologismes sont mélangés avec le langage courant « Il reprise et s’emmargine mais en vain »v.9 cela laisse le lecteur face à son imagination pour comprendre le texte. Toutes les manières qu’utilise le poète dans ce poème donne au lecteur une réflexion sur le language & sur la manière dont on peut interpréter les choses.
Dans ce texte , c’est le registre épique qui domine. En effet , beaucoup de signes nous l’indique. Comme par exemple, la ponctuation qui nous crée l’effet d’étapes à cause des points à pratiquement chaque fin de phrases mais met en scène les points d’exclamation quand le mouvement & les actions importantes apparaissent comme par exemple « Le pied a failli ! » De plus, nous retrouvons des rythmes accumulatifs , « Le pied a failli ! » puis « Le bras a cassé » et enfin « Le sang a coulé ! » en plus d’être accumulatif