La rupture epsthémologique de durkheim
Définition : L'épistémologie est l'étude, la théorisation du savoir, des sciences.
Par conséquent, une rupture épistémologique désigne la prise de recul, si ce n'est la dénégation des savoirs établis auparavant sur un objet. Elle a pour but de rompre avec les pré-notions que ces sciences ont constitué sur cet objet. (cf, le doute cartésien)
Le désir de rupture de Durkheim
Durkheim publie le suicide en 1897, période où il cherche à fonder la sociologie comme une science à part entière. Comme il l'expose dans Les Règles de la méthodes sociologique, il vise à la dissocier des sciences dîtes molles (philosophie, psychologie) et à la rapprocher des sciences dîtes dures ( biologie...).
Rappelons la définition qu'il fait d'un fait social : il est extérieur à l'individu, dans le sens où sa temporalité déborde de la temporalité de l'individu. Il lui préexiste et lui survivra. Et un fait social est coercitif, c'est à dire qu'il lui impose un mode de penser, d'agir ou de ressentir dont l'individu n'a pas conscience. Durkheim considère ainsi que le suicide est un fait social, dans le sens ou le suicidé n'a pas conscience des ''forces collectives'' qui le poussent à le faire, mais il le fait tout de même.
Le suicide, un objet de sociologie, et non pas des sciences molles
A. La Folie
Le suicide a longtemps été un objet d'étude de la psychologie.
Durkheim précise qu'il était considéré comme une monomanie. La monomanie c'est le fait de ne posséder qu'un seul problème mentale, bien distincte des autres partie cérébrales. Il démontre donc a partir d'explications et de donnés scientifique que le concept de monomanie est éroné. Par conséquent le suicide ne peut entre être une.
Il a ensuite montrer à l'aide de statistiques basées sur divers variables, que les proportions de suicide ne se modifient pas en fonction de maladie mentales, ou de folie. Et il serait impensable de considérer tous les suicidés comme des