La remise en question de la société inégalitaire et l’amélioration du sort des ouvriers au XIXème siècle.

Malgré les progrès économiques qui profitent aux sociétés européennes, les conditions de vie des ouvriers restent peu enviables, c'est là une de leurs premières revendications: ils veulent tout simplement "vivre mieux". Le syndicalisme est né en Europe fin XIX siècle à partir de ces mouvements ouvriers qui revendiquent de meilleurs conditions de vie.

Condition ouvrière et leurs revendications :

Au XIX siècle, les inégalités sont importantes entre les classes sociales, les ouvriers n’ont que leur force de travail à offrir à une société fondée sur le libéralisme, leur nombre est important ce qui favorise leur remplacement dans les entreprises en cas de revendication, les ouvriers sont dépendent de leur employeur et n’ont encore aucun moyen d’action pour améliorer leurs conditions de vie et pour lutter contre le patronat. Les ouvrier réclament une hausse de leurs salaires, une baisse du temps de travail( nombre d’heures journalières et congé de fin de semaine), ils réclament aussi une protection sociale ainsi que le droit d’association.

Naissance du syndicalisme :

Le syndicalisme est le mouvement qui vise à unifier les travailleurs dans des organisations, pour défendre leurs intérêts communs (hausse des salaires, meilleures conditions de travail, baisse du temps de travail, lutte contre le licenciement…). Dans la deuxième moitié du XIX ème siècle, le nombre de syndicats explose en France mais surtout au Royaume uni et en Allemagne. Au delà de l’aspect communautaire, les syndicats deviennent a présent un moyen d’action contre le patronat (ensemble des patrons ). Au XIXe siècle, les syndicats sont locaux et toujours éphémères. Ils sont également illégaux et toujours interdits par les lois alors en vigueur. Ces lois ont pour objectif d'assurer la liberté du commerce et de la concurrence. Les syndicats obtiennent le droit