La religion chez kant
La « vraie et unique religion », définie au début du texte, est celle qui ne contient que des lois, donc qui est universelle, et opposé au « faux culte » défini à la fin. Ce qui semble pour Kant être la « vraie […] religion » est une religion faite de lois morales, comme les différents commandements, par exemple. Le sixième commandement est « tu ne tueras point », et le huitième « tu ne voleras point ». Ainsi, pour Kant, croire à cette religion, c'est être moral, puisque les commandements sont les retranscriptions de la parole de Dieu.
Kant semble considérer la religion comme essentielle, notamment lorsqu'il dit que « les principes pratiques […] sont une nécessité inconditionnée », c'est à dire que la nécessité des principes pratiques de la religion moral n'admettent aucune condition. Il semble considérer la religion comme étant naturelle, puisqu'il n'envisage à aucun moment, dans l'extrait, l'athéisme. Il parle de la religion morale universelle, qui semble libérer les hommes, puisqu'elle s'oppose en cela au dogmatisme, qui les aliène, car ils