La publicité et le cinéma
Un bref rappel historique.
Le rideau-réclame apparaît au début du siècle. Ce procédé publicitaire existe encore de nos jours notamment dans les cinémas dit de quartier comme au Renoir par exemple. Le fait de communiquer au cinéma et plus particulièrement l'introduction de la publicité dans les salles de cinéma date du début des années 1920. Il s'agissait à l'époque de rideaux publicitaires peints et de petits films muets. Après avoir conquis la capitale, le cinéma apparaît dans les provinces françaises. Divertissement accessible et populaire, il devient la distraction préférée des petites villes.
Jean MINEUR obtient en 1949 un numéro de téléphone devenu mythique, le fameux BALZAC 0001.
Ce numéro de téléphone, connu de tous les cinéphiles, apparaîtra avec le personnage du Petit Mineur dans le générique de la société en 1952. Ce petit héros à la célèbre "pioche", dessiné par Albert Champeaux, incarnera dans les salles obscures, le générique des "réclames" et des publicités.
En 2010 les salles obscures représentent une audience de 206,49 millions de spectateurs. Une population non négligeable. L’arrivée des multiplexes en France date de 1993. Les spectateurs ne vont plus voir un film mais vont au cinéma. La notion de centre de loisir audiovisuel apparaît. Cela a renforcé les investissements publicitaires. (sources Médiavision).
Le média de l’impact.
Le cinéma est un vecteur unique de diffusion de la publicité. Les spectateurs sont particulièrement captifs et détendus.
Lorsqu'un message publicitaire est diffusé dans des conditions exceptionnelles : grand écran, son Dolby, etc... Il en résulte chez le spectateur un souvenir plus intense.
Cette trace mémorielle unique est capable de faire évoluer les ventes d'un produit ou la notoriété d'une enseigne. La mémorisation et l’agrément publicitaire ainsi que la notoriété spontanée produit/marque est généralement plus élevé dans ce média.
Le ß, ou coefficient de mémorisation :
Pour le