LA PSYCHOLOGIE DES FOULES, Gustave Lebon
Phénomène qui touche toutes les foules. Exemple : Tragédie au stade Heysel à Bruxelles.
Pour Lebon, une foule n’est pas nécessairement un rassemblement de personnes. En outre, un groupe de 8 personnes peut l’être. Il faut que ce groupe ait une forme, une « âme collective », les individus perdent ici leur valeur personnelle. Les hooligans ne désiraient pas forcément commettre cette acte, c’est ici la haine ou la peur qui domine. C’est une majorité de personnes dans un contexte qui se dépossèdent de leur individualité.

6 personnes peuvent être une foule : Elles perdent leur individualité et se rassemblent en une unité collective. La foule ne peut pas dominer ses réflexes, et on y décèle une certaine folie ou irritabilité. Un rien, peut la faire agir davantage.

Versatilité de la foule : Exemple de la Vénus Hottentote. La foule passe d’une extrême cruauté à une générosité.

La crédulité : possibilité de croire à n’importe quoi. Exemple : Mangez-le si vous voulez. Suite à un malentendu, une foule se met à ferrer, brûler et manger un homme. Une action qu’elle finit par regretter. Une foule se voit influencée par la folie, une hallucination collective.

Exagération et simplisme : Pas de contradiction, sentiment d’impunité. Dans une foule, il y a toujours un maître. On l’appelle le Tribun, c’est celui qui sait parler. Pensées simplistes, ne dévoile pas la réalité, utilisation de mots d’ordre, martèlement afin d’hypnotiser les individus.
Libération d’instincts.
Exemple de Tribun : Psy et le Gangnam Style.

Les meneurs : La foule se place en soumission par rapport au chef. Elle désire des slogans, de l’action. Les meilleurs dirigeants de foule ont des aspects de psychose, de maladies mentales.
Exemple : Hitler, Mussolini, Kadhafi. Langage simpliste entouré d’images qui cache en réalité des propos très subtils avec une certaine éloquence. (Volonté de mener des gens vers la destruction.)

LE JEU DE LA