La potamologie
Débit brut Q :
Volume d’eau qui passe dans une section donnée d’un cours d’eau en un temps donné. Exprimé en m3.s-1 ou L.s-1. Mesuré à l’aide de stations spécialisées, grâce à celles-ci, on peut suivre divers secteurs à la fois.
Ex. En amont (source) ou en aval (embouchure) des cours d’eau
=>Cartographie des débits
L’évolution des débits dans le temps constitue des séries de mesure. Les appareils mesurant les débits sont des limmigraphes. La science liée aux cours d’eau est la limmologie. A partir des débits bruts instantanés donnés par les limmigraphes, on calcule des débits moyens journaliers ou mensuels pour chaque station de mesure. La moyenne arithmétique des débits journaliers calculés sur plusieurs années est appelée module.
Débit spécifique Qs :
Permet de rendre compte de la taille du bassin versant dans les écoulements. Rapport du module sur la superficie du bassin versant. Met en relation la vitesse des courants et la surface qui draine ce courant. Qs est exprimé en L.s-1.km² ou m3/s/km². Permet de comparer plusieurs bassins versants.
Régime :
La moyenne des débits mensuels calculés sur plusieurs années. Permet de définir des variations saisonnières systématiques. C’est le régime hydrologique d’un cours d’eau. D’une façon générale, on distingue deux grands types de saisons dans l’année pour un cours d’eau :
Hautes eaux caractérisée par des débits abondants pendant un ou plusieurs mois
Basses eaux ou étiage marquée par des faibles débits
Ces fluctuations dépendent de facteurs climatiques. Lors de la saison sèche climatique, il va y avoir des conséquences sur le fonctionnement du réseau hydrographique. D’une façon générale température et pluviométrie constituent des facteurs primordiaux.
=>Distinction de deux grands types de régimes associés à plusieurs sous-types
Régime hydrologique simple caractérisé par une seule saison des hautes eaux et une seule saison des basses eaux. Il y a la primauté d’un seul mode