La politique lors de la belle époque
Au début du XXe siècle, la République semble définitivement installée, bien qu’elle doive faire face à des oppositions à droite et à gauche. Les radicaux, qui dominent alors la vie politique, font voter la Loi sur la Séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Vie politique stabilisée et modernisée
L’affaire Dreyfus, qui pendant un long moment avait déstabilisé le régime, se termine en 1906 avec sa réhabilitation. Les institutions républicaines, plus particulièrement le parlementarisme (système donnant le rôle principal dans le fonctionnement de l’Etat au Parlement), sortent renforcées de cette épreuve. Leurs partisans se sont réunis dans le gouvernement de Défense républicaine, puis dans « le Bloc des Gauches ». La menace d’un retour à la Monarchie ou à l’Empire a quasiment disparue avec le ralliement des paysans à leur cause.
La démocratie libérale s’étend en se modernisant. Ainsi, la loi sur les associations votée en 1901, permet la formation des partis politiques, remplaçant les petits clubs et comités.
Dès cette année la, le Parti républicain, radical et radical-socialiste est créé. En 1905 apparaît aussi le Parti socialiste, la SFIO (section française de l’Internationale ouvrière), avec comme un de ses dirigeants Jean Jaurès, deuxième parti politique de France aux élections de 1914.
Mais ces nombreux partis ne sont pas encore très importants et ont une influence assez limitée : les électeurs, plus particulièrement ceux en zone rurale, sont influencés par les notables locaux et par la presse.
La république radicale
Le Parti radical est celui qui obtient le plus de sièges aux élections législatives ; malgré le fait qu’il soit minoritaire dans le gouvernement de Waldeck-Rousseau (1899-1902),il est majoritaire au parlement après sa victoire aux élections de 1902. Les gouvernements d’Emile Combes de 1902 à 1905 et de Georges Clemenceau de 1906 à 1909 sont étonnamment longs pour la IIIème république.
Son programme, qui