La place des femmes dans le bouddhisme
À l’origine la religion bouddhiste vient de l’Hindouisme. Au départ, les femmes ne sont donc pas égales aux hommes. Elles se doivent de considérer leur époux comme un Dieu, de lui obéir même s’il lui ordonne d’exécuter des actes contraires à la justice ou autodestructeurs et d’y être dévouée. Les femmes sont perçues comme l’assistante de leur mari ou un outil utile seulement pour la survie de la race. Une fois le mari décédé, la présence de la femme au sein de ce monde est superflue. Dans la société indienne, les femmes étaient considérées indignes et possédaient le même statut que les esclaves. Utilisée comme un objet par les hommes, elles n’étaient même pas maîtres d’elles-mêmes. Dans les textes hindous, on peut lire que les femmes sont indignes et ne sont pas faites pour être libres. Elles sont dépendantes des hommes (père, mari, fils).
Selon les textes sacrés bouddhiques, contenus dans la Triple Corbeille, le Tipitaka, autant les femmes que les hommes peuvent atteindre le nirvana et malgré le fait que les moines et les moniales aient la même formation, ces écrits discriminent clairement les femmes et décrivent leur capacité à atteindre la bouddhéité comme limitées.
Pour commencer, il faut préciser que les femmes ont été acceptées que plus tard par Bouddha au sein du sangha (communauté des fidèles). Même si on lui attribue la fondation de la communauté des nonnes (Bhikkhuni), la société brahmanique a tout d’abord dénié le droit des femmes au renoncement et à leur intégration dans la communauté monastique.
Ce fut grâce à la sollicitation de sa tante nourricière, qui l’avait élevé à la mort de sa mère, la reine Mahapajapati