La place de l'enfant dans une famille séparée ou divorcée
Je n'aborderai ici volontairement que le cas de l'enfant unique vivant dans une famille séparée ou divorcée.
Par ailleurs, je n'utiliserai pas le terme de « famille monoparentale », mais celui de « famille séparée » ou de « famille divorcée » ; car si au quotidien, l'enfant vit effectivement au sein d'une famille monoparentale, sa famille est dans la réalité séparée ou divorcée. L'enfant aime effectivement chacun de ses deux parents dans la distance mais réellement. Ses deux parents forment pour lui ses deux repères de base familiale comme pour tout autre enfant mais dans un contexte tout autre et selon des manières différentes de ceux d'une famille regroupant tous ses membres sous un seul et même toit.
A savoir donc et à défendre pour l'enfant le savoir et la connaissance ainsi que le vécu de ses relations à ses deux parents, même si ces deux relations ne se vivent pas de manière identique dans le quotidien, ni dans les déroulements. Car malheureusement, c'est bien trop souvent effectivement à l'enfant seul que revient le travail relationnel familial et de synthèse des relations familiales.
Cette activité monopolise toute une part importante du vécu et des préoccupations de l'enfant et le rend indisponible à une vie simple et moins tourmentée. Et ceci jusqu'à son émancipation financière vis à vis de ses deux parents dans un premier temps, et peut-être même plus selon les situations et les profils des parents et notamment de la communication existante ou non entre les deux parents quant à leur enfant.
Je n'ai pas prétention ici de fournir de véritable éléments de réponses aux divers types de vécus plus ou moins heureux qui peuvent découler de cet état de fait, mais par contre de souligner le drame pour l'enfant de ce vécu.
Car l'enfant, s'il n'est pas forcément stigmatisé par le tissu social environnant, ne peut lui se vivre différent des autres enfants qui vivent au sein d'une famille vivant sous