La pensée classique
Une théorie se forme le plus souvent en réaction à quelque chose.
Les Précurseurs de la Pensée Classique
Section 1 : Les courants mercantilistes
XVI et XVIIIème siècles -> terme anachronique. Des anglais, des français, des conseillers des Princes.
John Hales, 1549, Discours sur la propriété publique du droit anglais
Antoine de Montchrestien
Colbert, ministre de Louis XIV -> colbertisme
Les mercantilistes populationniste (on souhaite que l’argent soit réparti pour la société) et bullionistes (bullions = lingots), l’argent est souverain, l’important est de gérer le trésor royale. Etant dans une période très troublée (beaucoup de guerres), gros besoin du trésor pour lever les armées….
Renaissance : on explore l’Amérique du Sud -> profusion d’or et d’argent, apparition de la circulation monétaire -> ralenti l’industrialisation de l’Espagne et du Portugal, par exemple. Le conseiller du roi doit faire rentrer les sous dans le trésor royal. Les mercantilistes partent de l’idée qu’un pays riche est un pays puissant qui possède beaucoup de métaux précieux. Pour faire rentrer de l’argent, on adopte une politique mercantiliste, on importe très peu en exportant beaucoup. Comment faire en sorte que l’excédent commercial soit le plus élevé possible ? -> Protectionnisme, manufactures royales pour fournir l’exportation. Un pays ne peut avoir un excédent que si un autre pays a un déficit. Les classiques diront que ce n’est pas une vision rationnelle de l’économie -> débouche sur une guerre économique. On recherche l’ordre naturel de la société, on veut dépasser la vision nationale de l’économie.
Le populationnisme est moins critiquable que l’approche bullionisme. Néanmoins, c’est toujours l’idée que l’Etat doit avoir un excédent de balance commerciale pour permettre l’accumulation du capital (pas d’intérêt à n’avoir que de l’or et de l’argent). Si il y a excédent, on enrichit le pays et on