La peinture flamande
C’est une nouvelle période de l’art visuel. L’art devient représentatif ; il imite la nature. L’individu est représenté dans son unicité et la nature telle qu’elle est.
Cette représentation individuelle présente des variations. La peinture du nord de l’Europe est plus réaliste alors que celle du sud est plus idéaliste. Il reste que paysage, nature morte et portrait sont des genres qui vont prospérer.
Cette représentation implique de temps et l’espace. On peut voir un personnage engagé dans deux actions qui se suivent dans un espace particulier. Plus tard, Monet représentera un même lieu dans des moments différents.
Cette individualité du représentant se manifeste aussi par le point de vue du peintre avec l’aide de la perspective. Celui-ci peint le monde tel qu’il le voit. L’artiste affirme sa présence.
Le peintre revendique la création de son tableau, notamment par sa signature. Signer un tableau va devenir une obligation. Cela authentifie le tableau.
Autre affirmation de l’individu qu’est le peintre est de ne pas se soumettre à la tradition. Dès le XVè siècle, l’innovation est une arme efficace. Les mécènes vont favoriser les peintres individuels qu’ils attachent à leur service. Les peintre doivent avoir une forte personnalité, produire des formes nouvelles que personne n’a jamais vues, selon le propos de Durer.
Si affirmer son originalité s’intensifie, même s’il reste une tendance au respect des traditions, cette originalité reste dans un cadre convenu.
Les images sont symboliques, cest-à-dire ni allégoriques, ni littérales. Elles reproduisent des traits particuliers et suggèrent un sens second.
Le symbolisme restera puissant dans la peinture « historique ».