Le propos du récit de Maupassant porte sur la vision globale de la hiérarchie sociale qui caractérise la société bourgeoise de la fin du XIXe siècle afin de nous faire voir la réalité. Tout d’abord, il représente les valeurs matérielles qu’il y avait à l’époque. Pour cela, il va appuyer son récit sur la description de biens que Mathilde rêve et qui assure un statut élevé : - « aux grands salons vêtu de soie ancienne » (P.161), - « aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses » (P.161). Il va aussi faire la description d’objets qui démontre une classe inférieure, dont souffre Mathilde : - « pauvreté du logement, de la misère des murs, de l’usure des sièges, de la laideur des étoffes » (P.160-161). Cela démontre que Mathilde fat face à une dualité, dont celle du rêve d’avoir une vie de riche, d’avoir une vie meilleure et celle de la souffrance d’une vie médiocre. En plus de nous décrire des biens matériels, il va illustrer la vraie vie dans les moments d’ivresses et de cruautés. Prenons l’exemple de Mathilde à propos de ses moments de bonheurs : - « elle était plus jolie que toutes, élégante, […], folle de joie » (P.165). Suivi de ses moments de malheurs, suite à son bal et surtout à la perte du collier : - « la vie horrible des nécessiteux » (P.169). En effet, l’auteur présente les deux côtés de la médaille pour nous donner une vision d’ensemble, mais plus précisément le pessimisme très présent dan cette œuvre réalisme.
Bref, le personnage de Maupassant rêve d’échapper à sa vie ordinaire, elle est jalouse de la richesse des autres. Le simple fait qu’elle possédait des biens de plus, assurait un statut plus élevé. Les femmes comme elle, seule la beauté les faisait monter dans la hiérarchie sociale. L’argent était le centre du texte, parce que cela détruisait la vie d’un couple. Maupassant a donné à Mathilde les qualités d’une femme, mais aussi elle est ambitieuse et prétentieuse.