La Parure écrit pas Maupassant illustre une femme en soif de l’élégance. Mathilde Loisel, née dans une famille d’employé, désire dégager une riche prestance malgré ses faibles revenus et ceux de son marie. Le jugement que porte Matilde est totalement inadapté au style de vie qu’ils mènent. Il est possible de remarquer cette inadaptation à travers plusieurs procédés utilisés par l’auteur. L’un d’eux consiste en la mise en parallèle de deux mondes sociaux et culturels, celui des employés et celui des bourgeois parisiens. « Non…Il n’y a rien de plus humiliant que d’avoir l’air pauvre au milieu de femmes riches. » (Page 27) Cet extrait démontre clairement que l’apparence à une importance capitale pour Matilde. Fille de paysan, elle refuse d’être à l’image de la pauvreté, surtout entourée de bourgeoise. De plus, nous pouvons également distinguer une expression synonyme au titre de la nouvelle : « Avoir l’air » nous fais comprendre que la prestance, l’élégance, l’image sont des traits qui la met en valeur. « Elle dansait avec ivresse, avec emportement, grisée par le plaisir, ne pensant plus à rien, dans le triomphe de sa beauté, dans la gloire de son succès, dans une sorte de nuage de bonheur fait de tous ces hommages, de toutes ces admirations, de tous ces désirs éveillés, de cette victoire si complète et si douce au cœur des femmes. » (Page 29) Ce passage euphorique s’oppose à la dysphorie retrouvé lorsqu’elle perd le bijou. De plus, la fête ainsi que la dure réalité vécue et décrite toute au long de la nouvelle dramatise l’opposition entre les rêves et la réalité du personnage. Elle a décidé de se vêtir d’une certaine manière afin de dégager cette impression de richesse. Afin d’être heureuse, elle décide de se maquiller ainsi que de se vêtir d’une certaine manière dans le but de dégager de l’élégance, de paraître le contraire de la réalité. « Cela m’ennuie de n’avoir pas un bijou, pas une pierre, rien à mettre sur moi. J’aurai l’air misère comme tout. J’aimerais