La paje
La PAJE est la prestation d’accueil du jeune enfant, elle est composée d’un socle de base qui comprend la prime à la naissance ou à l’adoption et d’une allocation de base. Elle est aussi composée de trois compléments. Nous allons donc dans une première partie, présenter le dispositif de la PAJE. Puis dans une deuxième partie nous verrons les reproches qui peuvent être lui être faits, ainsi que les perspectives d’évolution qui sont envisagées.
La PAJE comprend donc une prime de naissance ou d’adoption, que l’on peut toucher si on attend ou adopte un enfant. Cette prime est aussi soumise à conditions de ressources et le premier examen prénatal est obligatoire. La prime à la naissance est de 889.72 euros et la prime à l’adoption de 1779.43 euros. On peut citer comme conditions de ressources, pour un revenu et un enfant, 32 813 euros ou encore pour un revenu, deux enfants, 39 376 euros.
Il y a ensuite l’allocation de base qui est de 177.95 euros avec les mêmes conditions de ressources que la prime à la naissance ou à l’adoption. Pour bénéficier de cette allocation il faut avoir un enfant de moins de 3 ans ou avoir adopté un enfant de moins de 20 ans. Les examens du 8 ème jour et 9ème et 24ème mois sont obligatoires.
Il existe ensuite trois compléments. Le premier est le complément du libre choix d’activité. Les conditions à remplir sont de suspendre son activité ou de travailler à temps partiel pour s’occuper d’un enfant de moins de trois ans, cela est possible dès le premier enfant. Il faut aussi avoir exercé une activité professionnelle de 2 ans dans les 2 ans qui précèdent la naissance ou l’adoption d’un premier enfant, dans les 4 ans pour un second et dans les 5 ans à partir d’un troisième. Pour une cessation totale d’activité, le complément est de 314.17 euros par mois en cas de perception de l’allocation de base. Pour une activité à temps partiel inférieure à 50%, il est de 241.88 euros si allocation