La mort de gavroche
Passage étudié : de "Il rampait à plat ventre..." à "... venait de s'envoler".
Introduction : La littérature de Victor Hugo a toujours été populaire au XIX° siècle car il est le défenseur des opprimés. Pour arriver à ses fins il a écrit différents styles d’ouvrages tels que du théâtre (Hernani), de la poésie (Les feuilles d’automne) ou des romans (Les Misérables).
I – Le portrait de Gavroche
1°) Un être habile et courageux • Il va voler les cartouches, ce que les autres ne feraient pas. On peut voir leur peur grâce a l’antithèse « tremblait » / « chantait » ; et l’opposition entre « peur », « la barricade poussa un cri », et « avançant vers la fusillade » qui montre bien le courage de Gavroche. • Accumulations de verbes de mouvement (« rampait », « galopait », « glissait », « ondulait »…) montrant son audace et son agilité. • Des connecteurs de succession et de simultanéité (« puis », « cependant ») ainsi qu’une accumulation de verbes antonymes (« se couchait », « se redressait »…) montrent toute sa vivacité.
2°) Un être insolent et narquois • Dans les couplets de sa chanson, il se révolte : il critique ironiquement la société en rejetant la misère du peuple sur deux philosophes (Voltaire et Rousseau). • Pléonasme « il se dressa, tout droit, debout » insistant bien sur le fait qu’il défie les balles et nargue les gardes sans se cacher. • Ce défi est aussi signalé par l’opposition entre « tiraient » (les gardes) et « il chanta » (gavroche). Il a une attitude paradoxale car il défie les gardes. • Au discours direct, il fait de l’humour alors qu’on lui tire dessus : il prend le mot poire au sens propre (pour la soif) ; il s’approprie les morts alors que les cadavres sont par définition déjà morts (« on tue mes morts »).
3°) Un enfant insouciant • Métaphore filée du jeu : « taquinait », « s’amuser », « jeu de cache-cache », « jouait », « pichenette », « pieds de nez »,