la mer
"La mer est sans routes, la mer est sans explications." a dit un jour Alessandro Baricco. C'est pour perser les mystères de la mer que nous utiliserons la poésie. Mer infinie, vineuse, fusionelle. A l'image du recueil.
Le choix de ce thème, la mer, m'a beaucoup inspiré. En effet, la mer n'est pas simplement une étendue d'eau salée qui couvre 70 % de la Terre comme le définissent beaucoup de dictionnaire mais que la mer est un côté symbolique représentant la dynamicité de la vie. La mer est un lieu de naissance, de renaissances, de transformations... C'est un symbole. La mer, eau en mouvement, est un lieu d'incertitude, de doute, pouvant se conclure bien ou mal. C'est l'image de la vie et de la mort. C'est un symbole du monde changeant et instable, mais aussi de l'anéantissement. La mer est aussi un symbole de liberté avec le fait qu'elle se déchaine lors de quelques poèmes, car contrairement aux Hommes, elle n'a pas de lois, elle adopte une forme de liberté sans que personne puisse l'arrêter.
La forme des textes, comme la poèsie, touche tous les peuples et toutes les époques, c'est une ancienne forme littéraire. De même, les poèmes ont le pouvoir de toucher surtout lorsque ils sont bien agencés par rapport aux rythmes, rimes,...
Les mouvements de la mer ont inspiré beaucoup de poètes. Pendant longtemps des écrivains ont adopté une approche descriptive des marées, des vagues... Vers la fin du XVIIIe siècle, certains auteurs comme Chateaubriand, évoquèrent les tempêtes de la vie à travers celles de l'océan. La mer devient alors le miroir de l'âme de poète. Charles Baudelaire a volontiers assimilé dans ses vers, par exemple dans "L’homme et la mer" (Les Fleurs du mal), les mouvements de la mer à ceux de l’âme :
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Dans mon recueil poètique, sur le thème de la mer, nous