s lois ne sont utiles qu'à la condition d'être valables pour tous, ainsi qu'à la condition d'avoir été élaborées par plusieurs représentants élus par un peuple. Rousseau nous montre que la loi naturelle ne permet pas d'établir une liberté telle qu'il la conçoit. En effet, la loi naturelle aboutit à la loi du plus fort qui aboutit elle-même à une liberté pour une minorité (les plus forts) et à une sorte de servitude pour une majorité (les plus faibles). Or pour Rousseau une loi est faite pour garantir une certaine liberté à un maximum de personnes et non pas une liberté totale pour une minorité.L'auteur poursuit son exposition des conditions nécessaires pour qu'il y ait liberté en nous montrant que pour être libre il faut obéir à des chefs et non pas à des maîtres. en effet, un peuple qui obéit à des chefs, obéit à des personnes qui ont été choisies par la communauté et qui sont chargées de faire respecter des règles qui ont été élaborées pour que chaque personne de cette communauté soit au mieux; ces règles ont été élaborées par plusieurs personnes généralement; ce sont des lois. Un homme qui obéit à un chef obéit donc à des lois crées pour le bien de tous. A l'opposé, un homme qui obéit à un maître agit par la contrainte, une contrainte exercée par la volonté d'une personne; il est donc son esclave est n'est par conséquent pas libre. Il termine cette deuxième partie de son raisonnement en concluant qu'une personne n'est libre que lorsqu'elle obéit aux lois élaborées par tous et pour tous et non pas aux hommes.La troisième étape de son raisonnement est dans la continuité de la deuxième.
« La loi est souvent perçue par l'homme comme une force qui s'oppose à sa liberté. En effet, toute loi est nécessairement impérative. Elle se présente sous forme d'ordre ou d'interdit. C'est pourquoi, la plupart des hommes réduisent son action à une contrainte qui restreint la liberté. Les lois de la nature imposent à l'homme beaucoup de corvées qu'il n'accomplit pas par choix.