La loi contractuelle
Problématique : Quelles règles juridiques permettent l’exécution et l’évolution dans le temps d’un contrat ? Quelles sont les conséquences juridiques de son inexécution ? I. La force obligatoire du contrat
L’article 1134 du Code Civil pose le principe de la force obligatoire du contrat : « Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites ». C'est-à-dire que lorsqu’un contrat est formé entre deux parties, celui-ci doit être exécuté de bonne foi avec une exécution loyale et coopérative. Le contrat doit donc être respecté en tout point, sous peine de sanctions. A partir du moment où les deux parties s’engagent en signant un contrat, il est en principe irrévocable à l’exception où ces deux ci sont toutes les deux d’accord pour l’arrêter. Cependant il est possible que le contrat évolue, alors pour anticiper toutes éventuelles évolutions, des diverses clauses particulières sont autorisées lors de la rédaction du contrat :
• 4 clauses permettent d’anticiper les difficultés d’exécution du contrat :
- la clause pénale
- la clause de dédit
- la clause limitative de responsabilité
- la clause de réserve de propriété
• 2 clauses permettent d’anticiper les évolutions économiques et sociales :
- la clause d’indexation
- la clause de renégociation
II. L’inexécution du contrat
La non-exécution du contrat, si elle est dommageable, entraine la responsabilité contractuelle du contractant défaillant et l’annulation du contrat. La résolution ou la résiliation du contrat peuvent être prévues par une clause du contrat ou prononcées par le juge saisi du litige. A. La résolution du contrat
Les parties à un contrat synallagmatique ont des