La littérature épingle le monde réel pour offrir au lecteur un monde plus vrai, et personne ne lirait ni n’écrirait si on n’était pas sur de ça.
Pour comprendre ce qu’est la littérature il ne faut pas tenir compte de l’avis de des spécialistes, mais tenir compte de l’idée de ceux qui lisent
L’image du lecteur est celle du vieillard, des malades car ces personnes sont retirées du monde, et quand on lit on est retiré du monde. Lire suspend le monde, il nous met à l’écart du monde réel.
Mais on est retiré du monde que pour rentrer dans un monde éclairci. Quand on lit, on veut ne veut plus avoir de responsabilité, on veut être à l’écart du monde réel pour se retrouver dans un monde plus vrai.
C’est parce que le monde de la littérature ne sépare pas l’homme de sa réflexion que ce nouveau monde est dit « plus vrai ». Dans le monde réel l’homme n’a pas le temps de remettre le monde en question, ce monde ne laisse pas de place pour la réflexion.
En face de quoi la littérature pense le monde à notre place. La fortune de la littérature est de crée un monde où rien n’est là par hasard, un monde qui pousse le lecteur.
Car la littérature est un ensemble d’expériences de vie d’auteurs, qui nous obligent à voir le monde à leur façon.
En un sens montrer au lecteur ce monde « vrai » c’est lui faire connaitre ce monde. C’est une connaissance qui nous apporte des parties de réponse sur le sens de notre vie.
C’est pour cela que l’on peut avancer que la littérature subsiste le monde réel vers un monde revisité.
De là, on est poussé à la réflexion grâce à l’usage du passé simple, qui nous présente un monde qui aurait pu exister. Le roman nous montre donc un monde idéal.
En outre la littérature pense le monde, elle ne le pense pas à la manière de la science (en faisant des expériences et en établissant des lois). La littérature est un ensemble d’expériences de vie à travers lesquelles l’auteur doit trouver des réponses à ses actes, et c’est cette idée qu’il faut défendre.