La libéralisation commerciale
Introduction :
Depuis le 18ème siècle, de nombreux économistes et notamment Adam Smith, avec sa théorie de l’avantage absolu, a soumis l’idée que le libre-échange profitait à toutes les nations qui l’adoptaient. Le libre-échange est une doctrine fondée sur le principe du « laisser faire, laisser passer » de Vincent de Gournay. Il correspond plus concrètement à la théorie selon laquelle les pays sont dans une situation avantageuse dès lors qu’ils ouvrent leurs frontières aux échanges internationaux. On observe une accentuation de ce phénomène de libéralisation des échanges depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. En effet, grâce aux nombreuses rencontres internationales de restructuration de l’économie mondiale, les pays ont eu une tendance à convertir le monde à la libéralisation commerciale.
Nous nous demanderons donc dans quelles mesures les échanges internationaux sont favorables à tous les pays.
Tout d’abord, nous insisterons sur la croissance rapide des échanges internationaux de biens, de services et de capitaux qui ont favorisé le développement de pays industrialisés, puis nous verrons malgré tout que tous les pays ayant adopté le libre-échange n’ont pas forcément eu les effets escomptés.
Plan détaillé :
1 La croissance rapide des échanges internationaux de biens, de services et de capitaux ont favorisé le développement de pays industrialisés depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale
1.1 La structure du commerce extérieur et la nécessité de son développement pour les pays industrialisés
1.1.1 Le succès de l’ouverture
Le consommateur bénéficie de trois avantages :
- effet de dimension qui permet d’obtenir un marché plus étendu avec des possibilités d’économie d’échelles
- effet de diversification qui se traduit par un large choix de biens proposés
- la concurrence accentue la compétitivité-prix, les entreprises se doivent d’être au moins à la hauteur de leur concurrente en