Impact du libre echange sur la croissance economique
Le libre-échange est une doctrine économique qui prône la libre circulation des biens et des services entre les pays et selon lequel il convient de « laisser-faire » le marché et donc supprimer les entraves, c’est-à-dire les interventions extérieures comme la fixation des quotas de droits de douane par l'Etat afin d'aboutir à la meilleure situation économique possible. Cette idée nous laisse constater que l’échange serait mutuellement avantageux, et qu’il ne serait pas un jeu à somme nulle.
Depuis le début du 19eme siècle l’histoire du commerce international et la croissance économique sont étroitement liés et montre l’existence d’une corrélation entre les deux phénomènes. L’idée que le commerce international soit un facteur de croissance est très ancienne dans la pensée économique et remonte au moins à la pensée d’Adam Smith, toutefois si on fait la corrélation entre la période de crise et période de protectionnisme et le libre-échange dans les pays développés on constate qu’il y’a un lien direct, montrant ainsi que le protectionnisme se développe en période de crise et que le libre-échange prolifère en période de croissance, mais ceci n’empêche que le protectionnisme est souvent un remède politique à une crise conjoncturelle pouvant ainsi amplifier les effets d’une déflation en diminuant encore les prix. Or cette solution reste toujours la plus mauvaise, vu que les monnaies peuvent être dévaluées ou évaluées et que l’on peut augmenter la masse monétaire de crise.
Historiquement le libre-échange n’est pas une condition suffisante pour croitre, certes qu’un degré d’ouverture est indispensable à la croissance vu qu’on a jamais vu un pays a pu se développer tout seul et vivre isolé du reste du monde. Cependant certains pays se sont développés en étant plutôt des économies fermés, d’autres en étant des économies ouvertes, d’autres ont dépéri indépendamment de leur degré d’ouverture, mais ceux qui ont choisi de se fermer progressivement